Slava Admin
Messages : 588 Date d'inscription : 19/12/2013 Age : 33 Localisation : Orléans
| Sujet: Re: Alors c'est pas du tout Hétalia mais c'est fanfiction quand même Ven 14 Fév - 20:43 | |
| Nouvelle version, "truc" a un nom et je me rend compte que si "l'autre" en aura un, je l'utiliserais le moins possible. Étrangement je préfère une histoire sans nom, "lui" n'en aura pas. - histoire d'un rêve:
Les débuts au Japon (prologue)
Dans un appartement hlm, vit un jeune homme, un jeune français fraîchement débarqué au Japon, ses affaires se résumant à un sac d'habits traînent au sol, allongé sur son lit il rumine ses pensées.
Fuir, il n'a pensé qu'à ça... Il à voulu tout effacer, tout recommencer, cette fois ci sa vie sera certainement encore un drame, mais cette fois ci, c’est lui qui choisit la scène et si cela doit finir en tragédie, il verra le ressort se tendre avant d'être broyé. Sa pièce va commencer, il la savoure d'avance. Après tout ce qui s'est passé avant de devenir ce personnage, il à craqué, incapable de se voir a nouveau dans la glace il s'est enfuit. Il à renoncé à tout, famille,amis, amours... Amour ?
Il rit jaune en se levant, son visage n'est plus le même... c'est une épave, il n'a que la vingtaine, mais déjà des rides, déjà des mèches blanches... mais ce qui frappe d'entrée chez lui ce sont ses yeux... ces yeux blancs et morts.
Il n'est pas aveugle, pour se donner un style il s'est payé de simples lentilles, mais blanches, tels des yeux morts. Il est debout... devant la glace. Un cadavre, voilà ce que les gens voient, ce qu'il veux qu'ils voient, pour lui ce qu'il à dans la glace est un cadavre qui marche en attendant que ça s’arrête
« Gakuo, gakuo... » grogne-t-il sa nouvelle vie commence, il va dans un lycée de province de Nagoya, les test d'entrés se sont bien passé, il se prépare et imagine son personnage.
Il est imposant dans son uniforme scolaires son mètre quatre vingt menacé par l’embonpoint, ses yeux blancs sont effrayants, il les cachera au lycée derrière des lunettes noires. Il sort et se met en route pour le tram'
Les gens qu'ils croisent à la gare le dévisagent, lui ne semble rien voir, il à acheté ses tickets la veille au soir, il attend debout, le regard fixe. Le tram arrive, les japonais disciplinés ne se bousculent pas, il entre d'un pas lourd, une jeune femme lui propose son aide, mais il luis sourit en la remerciant, elle n'a pas l'air rassuré, lui est content de son effet.
Enfin arrive son arrêt, il descend en suivant la file, il à repéré le trajet de nuit, il suis le circuit qu'il à repéré. Il est préparé, normalement... il met ses lunettes en parodiant Harima Kenji
« Putain... », tout est écrit en kanji ici... il ne comprend rien, voilà la grande raison qui l'a poussé à devenir « aveugle » il ne lit que le romanji, il n'arrive à rien d'autre, il aurait aimé s’inscrire dans une école d'art ce qui aurait permit de gagner des points sans avoir a rédiger de fastidieuses copies avec cet alphabet à la con... Il arrive dans l'enceinte du lycée. Il suit les élèves jusqu'au tableaux de répartition des élèves, il va devoir « lire »
Il interpelle une jeune fille près du tableau « oy kimi » elle se retourne l'air faché « dis moi, tu pourrais m'aider, je en me trouve pas sur les listes » la fille se retourne, « tu ne sais pas lire ? » « J'ai un peu de mal dernièrement » il baisse ses lunettes tandis que la fille rougit et s'incline en s'excusant. Il lui donne un alias pourri, elle le trouve rapidement ce sera la classe de Toriyama sensei, la sienne, enfin, la leur... elle se propose de l'amener vu que c'est là qu'elle va. Parfait, le temps de remettre ses lunettes
Il à l'air du bon gros con de Yankee qu'on voit dans les mangas, il marche deux pas derrière la fille qu'il suit.
Des gens se retournent, genre « oh ? Un cliché » la fille n'a pas l'air d'apprécier, elle redoute certainement une rumeur, les japonais en sont avides et ça peut être très lourd en conséquences, il n'est pas rare que cela finisse en suicide. Bien que le lycée soit modeste et d'une bonne réputation, un bon niveau, pas de délinquance, pas bondé comme trop d'autres, les visages ont l'air sympa, c'est tellement différend d’ailleurs, et ces uniformes... ça met sacrément en valeur, Ils arrivent enfin à la classe et la fille disparaît vite.
Il avance lentement et regarde les tables, les places ne sont pas nominatives, tant mieux... il se met au fond près de la fenêtre, il tourne son visage vers la cour et fait mine de s'y intéresser, en fait il se prépare, il tend l'oreille écoute s'il à produit un effet et regarde les gens de sa classe.
La Classe
La classe à l'air enjouée, les plaisanteries vont bon train, il y à des sourires, lui cherche comment façonner son personnage, les visages se tournent, le silence se fait et chacun va à sa place, le prof entre. Toriyama-sensei, une montagne, il est grand pour un japonais, et carré, ce n'est pas un bel homme « imposant » lui va mieux, il n'y à qu'a voir le silence dans la classe pour le constater.
Tori fait la gueule en l'apercevant « oh le yankee, rapproche toi tu verra mieux le tableau » le con... « ne vous inquiétez pas sensei, la distance ne m’empêchera de lire au tableau » il retire devant la classe ses lunettes « manquait plus que ça, un aveugle, comment tu va suivre les cours ?
« naturellement, pourquoi ? De toute façon vous parlez plus que vous écrivez, les lectures sont faites aléatoirement par un élève, je ne vous causerai pas de souci... à cause de mes yeux du moins... »
L'oiseau fait la gueule (ndt Tori → oiseau) hum... il à beau être un yankee, il ne devait pas trop emmerder les profs, après tout il veux rester. On verra pour les autres... Plus faire le malin, l'aveugle va devenir élève moyen, invisible...
Le premiers cours commence, maths, tout va bien, facile a comprendre et appliquer, internationalement chiant... enfin, ça permet d'avoir une occupation, un appart' une bourse pour bouffer, deux heures passent.
C'est la pause, il regarde ses notes... ce n'est pas du braille, tout est écris en romanji, il a appuyé sur son stylo de façon a avoir une écriture en relief... y'a plus qu'a voir si ça passe, si c'est crédible, il passe les mots sur ses doigts... putain ça sera galère l'histoire géo... comment faire une carte ? Groummpff 'verra bien...
Première pause, ne pas s'affaler, sortir son mp3 les oreillettes et voilà... on regarde la fenêtre il baille... après ce sera littérature... flemme... vivement l'anglais.
Des murmures parcourent la classe, il a beaucoup de mal a ne pas détourner la tête pour voir d'où ça vient. Il serais certainement signalé aussi, à un conseil quelconque ou au proviseur... faudra y penser aussi...
Entrée de la prof de littérature, une jeune prof l'air dynamique et sympa, la fille va la voir, sans doute pour la prévenir qu'il ne faudra pas me demander de lire... Il se redresse et regarde droit devant lui, on se lève, on salue, on s'assied, le cours débute, la prof se présente Kurokami bien, bien bien... Elle serait du genre compréhensive. Le cours se passe normalement, lui écrit mais prend bien garde d'y prendre part, sauf que...
Fin du cours, fin de la matinée pause déjeuner il est convié par la prof tandis que les autres sortent. « montre moi ton carnet » il lui tend le cahier... « comment peux tu lire ça ? » elle le dévisage clairement, peu convaincue... « je ne suis aveugle que depuis peu, je maîtrise mieux l'écriture traditionnelle que le braille, je puis encore lire les lettres bien qu'elles doivent être désormais en relief » elle passe un doigt sur une ligne « je vous prie de ne pas appuyer trop fort, il serait dommage que vous laissiez des traces » elle a en effet les doigts grisé par le crayon « je lis du coté opposé » il prend le carnet tourne la page et passe son doigt « on sent mieux les relief ainsi »
Elle ne semble pas contente et le congédie, lui reviens a sa place et mange son bento, sandwich jambon beurre et jus de fruit, il profite de la pause déjeuner avant que les autres ne reviennent. ça va bien se passer...
Anglais enfin... pas grand chose a craindre, Sakurada Sensei née de parents immigrés d’Amérique revenu au pays, sympa, motivant, parlant un bon anglais et pas leur saloperie de patois hybride,il s’abîme dans ses pensées il pense que le prof le prendra pour un exemple pour la classe, facile pour un européen j'imagine... il faudra que qu'il révise l'argot, Sakurada semble en être friand pour déstabiliser. Bref il pourra grappiller des points ici. Le mot est passé il ne demandera pas a un aveugle de lire, il ne le fera participer que pour l'oral. Le cours s'achève nouvelle pause.
Il griffonne des notes, il y a des murmures hostiles il entend notamment « prétentieux », il aurait peut être dû être plus humble et se mettre au niveau au lieu de se la péter...
En français... il griffonne en français afin qu'ils ne lisent pas... qu'ils ne voient pas. « Bordel... quelle idée j'ai eu »
Le derniers cours Histoire Géo, là il va galérer... connaître tout les noms sauce soja... il soupire et se concentre Yagami Sensei va sûrement vouloir l’interroger en fin de classe, ce mec costard tirés à cinq épingles et ses lunettes... un putain de cliché, aussi un putain de sadique... la tension de la classe est palpable, ils ont peur d'une quelconque question de sa part, il est vicieux, « baissons la tête et concentrons nous, voyons en avant afin de ne pas être pris au dépourvu... » il faudra qu'il bosse le plus possible cette matière.
Ça ne loupe pas, encore une fois il est retenu par le prof à la fin du cours « j'aurais besoin de connaître votre niveau en la matière » siffle t'il un sourire en coin « dire que j'ai passé avec succès le test d'entré vous convient ? » « j'ai bien peur que cela ne soit pas suffisant, j'ai pour habitude de traiter de connaissances pointues dans ma matières » « je serais honoré des les apprendre, ainsi que mes camarades, nous aurons la chance de d'apprendre tout cela » « puis je vous demander comment avez vous réussit le test ? » … « le surveillant à lu chaque questions du sujet » « naturellement, permettez que j'en pose quelques une ? » « a votre aise... » Sauvé par le gong un élève quelconque mande le prof « ce n'est que partie remise » grince t il
Il a échappé belle, il rumine sa première journée en rentrant chez lui, il n'a qu'un prof qui ne lui tendra pas de perches, deux matières sur 4 où il s'en sortira la lité et l’histoire s'annoncent compliqués. Première chose a faire, relire les programmes, les cours et préparer les suivants... Il n'a jamais été studieux, mais là il DOIT s'y mettre, s'il veut rester tranquille et qu'on lui foute la paix, il se fait livrer une pizza et commence à étudier tout ce merdier. Quand il sera au point là dessus il faudra aussi qu'il se taille une réputation auprès de ses petits camarades... il se marre tout seul. Devenir un paria de son propre grès l'amuse beaucoup.
Fin de la journée il sort bière et cigarettes, se pinter, sentir pour demain... n'est il pas une racaille de yankee ?
Le lendemain il a toute sa tête, son uniforme est impeccable, sens le propre... trop tôt pour être une racaille ? Le veut il vraiment ? Ce qui est pénible chez les menteurs c'est les amateurs qui ne savent pas où ils vont... il est indécis, lâche... Éviter les ennuis la première semaine, le premier mois... Après il pourra forger son personnage et entrer dans la danse, monter sa propre pièce sur la scène qu'il aura choisit.
Le prologue se poursuit, une nouvelle journée au lycée Shirakawa, la farce continue. Quelque chose cloche... il doit se retenir de regarder, de tourner la tête pour voir ce qu'il y à... il continue son chemin, de toute façon il est bientôt arrivé, il le sent, il est suivit, quelqu'un le regarde... La fille d'hier l'attend au portail, elle le salue et le guide.
Dans lycée la présence s’accroît, il n'y a donc aucune raison de s’inquiéter c'est juste un camarade lycéen... il arrive enfin en classe, la présence n'est autre qu'un jeune l'air banal au possible… si ce n'est cet air antipathique...
La journée se passe sans incidents, il n'est pas regardé, fixé ou à la dérobée, l'anglais passe, puis la littérature, la fille du panneau le regarde, lui garde son masque d'aveugle... rien a voir... la pause de midi arrive, il a envie de sortir, il se lève, la classe se fend devant lui à la sortie de la classe il hésite... il n'est pas censé voir où il va ni connaître le bahut... une voie timide lui demande ce qu'il veux faire, c'est la fille du panneau, pas un canon, mais loin d'être moche... quelconque...
« on peux accéder aux toits ? J'ai envie de prendre l'air » elle l'invite a le suivre... de nouveau il sent une présence derrière lui, le jeune con ? Ils arrivent sur les toits l'air est frais et sec, il n'y à personne, il la remercie et entame son bento, un truc tout fait à pas cher. Elle n'a rien.
Que faire ? Lui donner congé ?, ce ne serait pas courtois. Proposer son truc en sachant qu'elle doit avoir mieux en classe ? Il la regarde, il va la faire fuir.
« Tu a un petit copain ? » elle pique un fard mais reste là, il rigole « tu es mignonne quand tu rougis » elle n'a plus l'air de savoir où se mettre et esquisse un pas en arrière « gagné » pense t'il mais malgré ce pas, elle reste tout de même. Elle restera. « Excuse moi, je te taquine, voudra tu partager mon bento pour me pardonner ? » « inaï » « hé ? » « atashi otoko ga inaï » elle est seule, il se sent con alors rigole en lançant « c'est bien comme ça personne ne prendra ombrage que je t'invite a manger » La porte claque ils se tournent vers elle, il n'a rien vu. Il pense que s'ils étaient dans un manga la porte serait verrouillé et qu'ils seraient coincé sur le toit.
Mais la vie n'est pas un manga, elle descend chercher son bento, lui l'attend en s'allongeant main derrière la tête pour regarder le soleil et le ballet des nuages, le vent souffle. Il se prend a rêver du pays qu'il a fuit. La porte claque à nouveau, il tourne la tête mais ce n'est pas elle, c'est un autre de ses camarades de classe, il retourne a sa rêverie en se demandant pourquoi il y pense maintenant alors qu'il s'efforce d'oublier, l'autre ne dit rien, il semble attendre.
Elle revient enfin, avec son bento c'est qu'il à faim lui, et parler l’empêchera de penser. Elle se signal a celui à lui, l'autre à un rictus comme s'il gouttait quelque chose d'amer, mais cette expression disparaît vite « Oy ! Murasaki-san matte dayo » (je t'ai attendu)
Elle sursaute, pas franchement l'air ravie de le voir. Il se propose de se joindre à eux pendant la pause repas, refuser serait impoli, toutefois se joindre a eux de cette façon l'est aussi. L'autre sourit et engage la discutions avec elle, il se conduit de façon à faire comprendre qu'il à des prétentions sur elle. Lui se demande pourquoi, elle n'a pas l'air ravi du tout. La pièce prendra elle un tour romantique ? Ce n'est pas ce qu'il veux... c'est même à cause de ça qu'il est là...
Il ne se voit pas en justicier, il n'en à pas l'étoffe, il ne souhaite rien au monde à par une part dans sa pièce. Se jettera il à la mort sous une obscure excuse d'histoire d'amour tel un Roméo ? Pourquoi pas, au vu du reste de sa vie sa pièce se doit d'être une tragédie, mais doit il entraîner d'autres personnes dans ce rêve suicidaire ?
Il en est là de ses réflexion quand il balance « tu parle trop, tu m'ennuie » les deux autres se taisent il à parlé en français, l'autre fronce les sourcils « kimi ga sugoku hanase, mendo ksé » (tu parle beaucoup ça me gave) il demande ensuite à l'autre pourquoi l'autre n'a pas demandé à Murasaki-san de manger avec lui de façon a ce que lui ait la paix.
Elle est blême et l'autre est furieux, lui cache un sourire, « c'était impoli tu sais ? Ignorer de cette façon un de tes camarades de classe au lieu d'avoir le cran de demander à celle que tu courtise de manger avec toi » l'autre baisse les yeux une seconde avant de les relever et le regarde d'un air haineux.
Lui se lève et regagne la porte, elle le rattrape et le précède pour le guider, un mur tremble, l'autre à dû donner un coup dedans et se faire mal, lui se retient de rigoler « nee Murasaki-san » elle se retourne vers lui. « kono ito wa dare deska ? » (qui était ce type?) Elle se détourne et lui explique que c'est un garçon qui était dans sa classe l'année dernière et qui bien que n'ayant pas fait de déclaration la suis et se comporte presque comme si elle lui appartenait.
Il l'avait vu venir... les heures suivantes sont dédiées au sport, « ça te dérange si on va voir le prof de sport ? » elle dit que non et l’emmène. Il se présente au prof de sport, explique pourquoi il ne suivra pas les cours avant de mettre fin à l'entretien il demande également si elle en tant qu’ancienne déléguée, les autres n'étant pas élus peut l'accompagner à l'infirmerie aujourd'hui afin de pouvoir travailler, le prof accepte et il la préviens de l'arrangement.
Elle accepte « je sais que je ne devrais pas m'en mêler mais tu n'avais pas l'air tellement enthousiaste de te retrouver avec l'autre j'imagine qu'il t'aurait collé pendant deux heures et certainement demandé des explications pour ce midi » Elle ne sourit pas, il n'arrive pas à savoir ce qu'elle ressent. Ils vont en classe, prennent leurs affaires et vont a l'infirmerie l'autre les suis et peste quand la cloche sonne, il hésite un moment avant de filer au sport.
L'infirmerie est grande, bien éclairé, chaude. On s'y s'en bien. L’infirmière se présente sous le nom de Fujino, une femme trentenaire sympathique. Elle s'enquiert de leur venue,les installe à un bureau et comme il n'y à personne, bavarde avec eux en les aidant à faire leurs devoirs. Les deux heures filent à une vitesse folle. Trop vite pour lui, il ne veut pas retourner en cours.
Dernières heures de la journée Math que du bonheur... ils prennent congé de l'infirmière Fujino-sensei et se dirigent vers leur classe. Sans surprise ils sont accueillis par le jeune con qui les dévisage. Lui le dévisage l'air serein, il est aveugle n'est ce pas ? Il peut sourire comment pourrait il deviner que l'autre lui fait la gueule ? Le premier ressort s’amorce sa pièce débute.
Acte I : L'Amour peut tuer, la haine sauver
L'autre à l'air violent, indigné par ce sourire, la fille à un temps d'arrêt et regarde l'aveugle en devinant la cause de énervement de l'autre, elle lui souffle nerveusement « efface ce sourire ! » - « hé ? Nandé ? » pourquoi devrait il ? Il lui demande ce qu'il se passe en prenant un air étonné. L'autre ne semble plus pouvoir tenir « que faisiez vous à l'infirmerie ? » jappe t il - « Kimi wa dare ? Classmato ? » qui est tu, un camarade de classe ? - « Uzakeru na ! » ne te fous pas de moi
L'autre le prend par le col et le plaque contre le mur, les lunettes tombent et lui le regarde d'un air condescendant sans esquisser un geste, pour un peu on s'attendrait presque à le voir tendre la joue gauche. Rapidement suite à la rumeur des gens du couloir l'autre le lâche avant de se barrer d'un pas vifs, il ne viendra pas au cours de math. Lui ne s'attendait pas à ce que l'autre aille si loin.
Elle n'a pas l'air dans son assiette, au point que dans la première demi heure de cours le professeur lui demande si elle veut retourner à l'infirmerie. Lui la regarde, il entend des rires étouffés, elle refuse, et baisse les yeux, se force a suivre le cours. Finalement l'emmener avec lui pour la soustraire à l'autre n'était pas une si bonne idée. Il verra quelle tournure prendront les événements, il décide déjà de s'excuser auprès d'elle, peut être la raccompagner ce soir, il hésite.
Le voyant rêver aussi Tori l'interrogera, lui donnera une réponse correcte quoi que très simpliste, il s'en fout c'est correct, au moins il n'a pas été pris au dépourvu. Il se perd encore dans les méandres de sa pensée, son vieux paradoxe revient.
Il à peur des filles, il les aimes et les déteste en même temps. Mais il les admire autant qu'il les méprise... il s'en est méfié dès son plus jeune age, il à vu les ravages qu'elles peuvent faire quand elles le veulent. Pour lui ce sont des intrigantes mesquines, pourtant il en a connu des biens, il en a admiré, il en a eu pour amies, et même... alors qu'il se le refusait depuis tant de temps, il à été amoureux.
Il secoue vivement la tête, pas ça, c'est vieux, c'est oublié. La flasque dans sa poche le nargue, un assommoir... le cours se fini bientôt. Il ne veut plus rien il oublie tout, la fille aussi. Rentrer, le noir, oublier... Ne pas craquer. La délivrance sonne enfin, il range le plus calmement possible, essaye de calmer le tremblement qui le prend. La fille sort, l'autre le regarde avant de la suivre, lui sort enfin.
Il ne se voûtera pas, il marche rapidement, pour un peu on pourrait penser qu'il va secourir la fille, il n'en est rien, il se bat simplement avec son fantôme. Il rentre précipitamment chez lui, ferme tous les volets et se retrouve dans le noir. Près de son lit trône une bouteille luisante verdâtre, il en a 6 c'est la première ouverte depuis qu'il est arrivé, déjà vide d'un tiers. Il boit au goulot avidement, rapidement tout devient totalement noir.
Le matin arrive, lui est mal, brisé au sol. Il tente de se mettre sur le dos, tout tangue. Les affres de la gueule de bois quand on picole au 60 % Il se traîne comme il peut jusqu'à la baignoire et essaye de ne pas se noyer sous la douche. La journée promet...
Il a l'air malade, il cache son haleine d’alcoolique avec des clopes et des fisherman. La gueule de bois ne s'est pas encore estompée. Le lycée arrive, lui n'a qu'une hâte, s’effondrer sur le bureau. Il ne tilte qu'une fois dans la classe qu'il ne l'a pas vue, et dans la classe non plus, elle n'est pas là.
Journée de merde, Littérature pour commencer, mais après ce sera Histoire-Géo' avec l'autre sadique... ça ne va pas, c'est lui qui doit devenir un paria de lui même ! Pas du fait des autres.
L'appel se fait, l'autre est là mais elle, elle ne viendra pas. Les regards se croisent, l'autre semble presque sourire. Il se demande pourquoi ce con peu être content, il devrait plutôt s’inquiéter non ? Après tout il ne la verra pas... la verra pas ? Tilt ! « qui prendra pour Murasaki-san » ? les délégués seront élu la semaine prochaine. L'autre se propose donc naturellement. Il la verra seule à sa maison, lui s'est donc fait avoir.
Il réfléchit trop, qu'est ce qu'il en à a faire après tout ? Il est venu pour être seul. Il décroche un long moment le temps de l'explication de texte, trop passionnante pour penser à l'autre... mais après cette interlude la pensée reprend ses droits.
Il attend la fin du cours pour prévenir un de ses voisins qu'il va à l'infirmerie, sa beuverie de la veille aggrave le visage cadavérique qu'il à d'habitude, le fait qu'il aille à l'infirmerie ne sera donc pas trop suspect. Ça ne devrait pas être, il est trop tôt pour qu'il cède à la facilité. Tant pis il y va tout de même
L'infirmière le reçoit, il la salue d'un air las, que dire ? Il n'a pas pensé a une excuse avant d'arriver à l'infirmerie, dire la vérité ? Hors de question, l'infirmière aurait a signaler un comportement de délinquant. D'un autre coté elle saura s'il ment et ça partirait mal. C'est trop tôt.
Il opte pour une demie vérité, il avoue sa gueule de bois et l'explique par la nouvelle du décès d'un proche, il affirme que cela ne se reproduira plus, il a seulement bu à la santé du défunt et s'est laissé entraîner par le chagrin. Elle lui pose de trois questions qu'il élude sous couvert de tristesse et l'assure de sa sympathie. Enfin elle demande s'il retournera au pays, la réponse est non. L'infirmerie à des lits cachés les uns des autres par des rideaux, elle lui en donne un et le laisse avec un médicament pour la tête. Il s'y endort rapidement.
La sonnerie retentit, il est perdu, il a perdu la notion du temps et ne sais plus où il se trouve, la mémoire lui reviens par fragments. Il se lève ça tangue encore un peu mais il se maîtrise rapidement. Il écarte les rideaux et trouve Fujino-sensei un livre sur les yeux, il sourit. Discrètement il cherche les fiches de présences, il essaye de trouver celle de Murasaki pour trouver un numéro où son adresse.
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